J’ai découvert un nouveau mot : symposium
Un symposium c’est quoi ?
« Un terme utilisé pour désigner un congrès scientifique ou culturel »
Depuis quatre ans, l’association Campagn’art à St Martin dans le Gers (32) organise un symposium international de sculpture.
Cinq artistes étaient à l’honneur : Silvia, une italienne, Bahman, un iranien, Inna et Ihor, un couple ukrainien et Omar, un sénégalais.
Trois matériaux : le chêne, le marbre rose portugais et le métal.
Une thématique : la transition.
Partis du matériau brut, pendant 9 jours, iels sont venues sculpter leur définition artistique de la transition. Ouvert au public, nous pouvons, au fil de la semaine voir ces blocs bruts prendre forme.
La présidente, Catherine, m’a invité à déployer mon petit atelier auprès d’eux et j’ai pu vivre une semaine riche de partages, de moments conviviaux et de bonne humeur.
La richesse cachée du Symposium de St Martin
Des levers de soleil qui réfléchissent la nature gersoise. Des repas conviviaux aux échanges internationaux. Des paroles ukrainiennes se mêlent au français, de l’italien à l’anglais, des échanges riches autour de l’art, de savoirs faire, de coutumes et de cultures, d’expériences, de gastronomie et de guerres.
De l’Iran à l’Ukraine, à travers Bahman et Ihor, j’ai laissé ma curiosité me transporter dans leur réalité.
À saint Martin, la réalité là-bas ne les quitte pas, mais elle s’estompe avec la bienveillance et la chaleur humaine qui se fait ressentir dans ce petit village du Gers.
Des bénévoles œuvrent chaque jour pour le bon déroulement de l’événement. D’excellents plats, elles nous ont mijotés. Nous avons dégusté et empli nos ventres midis et soirs de bons produits locaux de la bière au fromage de brebis en passant par le pâté de canard et le foie gras. Dans le Gers, difficile d’échapper au canard !
Des curieux, des adeptes et des scolaires viennent découvrir leur travail, mais que fait cette remorque ici ?
Une bonne question tient ! J’étais de passage, on m’a gentiment accueilli alors sur le thème de l’art, des ateliers, j’ai proposé. Auprès d’une classe de CM1-CM2 et auprès d’habitants en lien avec l’exposition, du dessin à la laine en passant par la scie à chantourner, iels ont approché la technique du string art.
D’autres artistes ont partagé leur créativité et je n’ai pas pu résister à la tentation de ce bloc de calcaire qui me faisait de l’œil alors je me suis essayée à la taille de la pierre auprès de Karl Lefebvre.
Merci Mathilde, merci Catherine